Le soleil ne brille pas tant que ça en ce réveil du 21 juillet. Et ça fait du bien ! D’autant plus qu’aujourd’hui vient la randonnée la plus importante de notre périple : l’Enfer Vert. Un sentier de randonnée où le dénivelé nous rappellera la pente vers l’enfer, les arbres rappeleront les pêcheurs que l’on y croise, et la pluie fine qui viendra couvrir notre peau nous rafraîchira tout en nous punissant de nous être aventuré en ces lieux… Allez, on y va ? 🙂

L’arrivée du groupe ne laisse pas la faune indifférente. Imaginez vous deux énergumènes dénommés Callimico et Foudi, courir et hurler comme Tarzan, sous la forme d’un concours de « qui sera la meilleur Tarzan ? ». On n’a jamais dit que le poste pio était de très haut niveau, en témoigne Foudi encore qui jete son bob au sol et oublie de le ramasser !

Notre traversée des enfers s’est poursuivi toute la journée durant, jusqu’à ses portes les plus profondes. Nous sommes face à une montée colosalle, dernier rempart de notre liberté sylvestre. Après plusieurs minutes de tentatives, d’échecs, de glissades et de hurlement de douleur (non ça j’invente, rassurez vous), nous en avons atteint le sommet !

C’est la libération, et Foudi (encore lui ?!) en profite pour prendre sa douche. Sa douche ? Me direz-vous. Et oui, sa douche. Une douche naturelle dont l’origine est un filet d’eau coulant le long d’une roche. Foudi retourne à son état primaire (et naturel en fait) et, tel un enfant sauvage, se délecte de cet instant

Après toute cette marche, le groupe retrouve Tamandua au camping, ce pauvre petit bonhomme ayant du rester à cause de son pied (j’ai maaaaal). S’ensuit une dernière heure de piscine, un bon kebab tomate oignon sauce du chef, et quelques heures de jeu avant d’aller dormir. Demain, c’est le grand départ vers le wwoofing !