Alors que le soleil brûlant vient terrasser les dernières goutes de pluie qui gorgent l’étendue verdâtre, les pionniers éclosent de leur tente, la mine réjouie (illustration de cette réjouissance ci à droite) par le magnifique spectacle son et lumière qui leur a été proposé cette nuit par des nuages sombres qui ont parcouru les montagnes sur lesquelles nous habitons désormais. La tête hors de nos tentes et le beau paysage s’étendant devant nos yeux, nous nous rappelons brièvement l’aventure motorisée que nous avons vécu hier …

Un voyage, une aventure, une épopée, qu’importe la dénomination que l’on place sur un projet où milles expériences seront vécues, cela commence toujours par un départ. Notre départ à nous, il commence Gare des Guillemins, où se mêlent la réjouissance du camp et les grommèlements de quitter son chez-soi douillet. Il n’aura fallut que quelques minutes, tout au plus, une fois au sein du train, pour que le spectacle pionniers commence : jeux de cartes seront battus et éclats de rire seront de mise. Sans compter évidemment notre cher Ocicat qui met la bonne ambiance, au risque de nous faire passer pour de rustres scouts sans manière (ce que nous sommes probablement un peu). Le temps a filé entre rikiki, président et belotte, nous voici déjà à l’aéroport !

Sous le regard démentiellement amusé de Tamandua, et procurant une joie non dissimulée, mais exprimée de manière sans doute moins enfantine, aux autres pionniers, l’avion décolle, laissant derrière nous notre belle patrie et notre fierté Liégeoise. Après un petit enchainement de bus et de trains brillamment orchestré par Beira, devenue maître en agencement insolites de transport, nous voici arrivé à Udine, où le fameux Patrick nous attend.