Acqua cheta rompe i ponti, aurait pu avertir le plus sage d’entre nous. Sous la chaleur assommante entremêlée aux pluies rafraichissantes, la journée de travail commence. Nos petites tâches nous occupe plutôt bien, et Isatis, l’ami des fourmilières, a même décidé de prendre une petite douche de fourmis sous un tronc d’arbre rempli de ces petits insectes si mignons. Après quelques cris et plusieurs gourdes renversées sur sa tronche, il va beaucoup mieux et se remémore déjà ce moment avec nostalgie. Peu après, le travail reprend et nous constatons le travail accompli avec fierté et joie.

Le travail accompli et le diner englouti, nous nous posons un peu pour profiter du temps qui passe. Certains jouent aux cartes, d’autres font des mots fléchés (Tamatia est prête à mordre et à griffer pour y jouer), alors que d’autres bronzent, dorment, font des memes, ou dessinent. Nous continuons encore les tâches que Patrick nous a donné jusqu’à ce que le temps se couvre à nouveau. Une fois les premières gouttes posées sur nos petits nez, nous fuyons trouver refuge sous notre petit toît habituel et nous commençons le repas du soir. Ocicat et Malamute sont à l’oeuvre. Ou plutôt devrions-nous préciser le Chef Fremy et son apprenti Ocicat.

Et qu’est ce que c’était bon ! Depuis le début, ces deux braves gaillards nous régalent de leurs talents culinaires, mais là. On a atteint le summum. Un plaisir gustatif, une explosion de saveur, un coulis de délice qui glisse le long de notre gorge pour atteindre l’extase couscoussien. Quand on en prend une photo, ça a pas l’air dingue, mais quand on l’a devant soi, c’est une autre histoire !