Le 27 juillet signe notre départ de chez Sébastian, pour un périple ferrovière de plusieurs heures. La destination est Cologne, ou Koln pour les intimes. On prend la route vers 11h du matin (ola, petite grasse mat hein, on est fatigué quand même) et on arrive vers 17h. Enfin, ça c’est si tout se passe bien, et cette fois ci, les choses vont se compliquer un petit peu ! Imaginez vous, confortablement (non) installé (debout pour certains) à votre siège, dans un wagon (complètement remplis) qui se secoue aimablement de temps à autre. Quand tout à coup, vous entendez le conducteur faire un appel à tout le train, évidemment dans un allemande incompréhensible, avec le mot « kaput » dedans. Même si on ne parle pas allemand, on comprend directement que quelque chose ne va pas ! Après 45 minutes de retard dans des wagons bondés, on parvient enfin à Koln Hbf, où nous attendent un second petit train pour arriver aux alentours de notre Airbnb. Il est 18h30, nous sommes éreintés, il est temps d’enfin retrouver le confort d’un gîte !
Et le confort est tout relatif. Les chambres sont beaucoup plus petites que prévus, et il s’avère qu’il s’agit en fait d’une grande collocation plutôt que d’un gîte. Bon, on va faire avec, mais c’est pas la plus belle surprise du camp. Le groupe décompresse malgré tout, on mange et on va dormir, alors que le staff s’en va vers la ville pour une visite nocturne, qui sera relayée dans une publication à part.
On se réveille le lendemain aussi tard que possible (je vous ai dit, on est fatigué). Cette journée, c’est journée visite ! On file vers la cathédrale, structure imposante qui, que l’on soit croyant ou non, marque les esprits ! On rentre également à l’intérieur et on admire l’esthétisme stupéfiant de l’endroit. Et certains en profitent… Différemment.
Nous continuons notre visite de manière un peu aléatoire au sein de Cologne. On change de rue, on continue tout droit, on tourne, on s’arrête, enfin bref, on se laisse aller à nos envies. Fin de journée, on se pose à un bar où le staff en profite pour aider la jeunesse dans des jeux de culture. En même temps, on est si intelligent… Hein oui ? Enfin soit, on fonce directement à un magnifique endroit en bordure du Rhin où règne une ambiance estivale et festive. Certains pionniers s’y endorment, d’autres vont visiter quelques rues, mais une chose que tout le monde a bien en tête : rdv 20h45 à une belle brasserie bien notée pour le restaurant du camp !
Le restaurant est à la hauteur de nos attentes c’est délicieux, l’ambiance est bonne, le serveur a une voix aussi caverneuse que la voix qui hante mes cauchemars ou mes rêves les plus sombres, et surtout, une montagne de viande arrive à notre table. Nous sommes les personnes les plus heureuses du monde !