Parcourant les cieux, je me suis abandonné à la quiétude des nimbes, véritable voyage onirique parmi d’incorporelles contrées célestes. Un cortège d’étheres voilures s’étirait à l’infini, ponctuant la vaste immensité azurée, le soleil y gravant ses stigmates dorés. Cette traversée élévatrice, balade au cœur des stratus, s’est révélée être une odyssée inégalée, dévoilant des panoramas d’une beauté sans pareille, mirages évanescents sur l’étoffe de notre monde… Enfin bref. Après avoir donné à boire aux animaux, le groupe se rassemble pour dévorer un déjeuner, avant de réaliser quelques petites tâches données par Patrick. L’une de ces deux tâches requérant des hommes forts et virils, nous avions d’abord pensé à Tamatia et Beira, mais Patrick a désigné Ocicat et Malamute … Quel mauvais choix.

Imaginez-donc le spectacle. Des scouts motivés, attaquant avec passion et assiduité le travail qui leur est dédié. Arpentant avec rigueur les plaines, armés de leurs haches, râteaux et fourches. Tout ce petit beau monde étant au travail, Beira et Tam s’affairent dans l’ombre pour mettre en place leur plan machiavélique.

Mais en attendant, le feu de la passion brûle les bois que le courageux Capucin ramasse sans relâche, sous l’oeil attentif de Aïdi qui le reprend de volée dès qu’il ne fout plus rien (et ça arrive souvent !)

Et pour les valeureux et valeureuses guerrier(e)s qui travaillent durent, une équipe logistique se met en place pour le ravitaillement ! Sotalia et Cumatanga font un délicieux repas dans lequel Tamandua rajoute son petit ingrédient secret controversé : du vinaire balsamique, s’attirant les foudres de Cumatanga, alors que Tamatia s’adonne à son activité favorite : la vaisselle.