Le soleil se lève et éveille avec subtilité les pionniers qui résistent à l’appel du déjeuner. Tous ? Non ! Une petite tente d’irréductibles pionniers résiste encore et toujours au réveil. Des bruits de pas se font entendre, et la voix d’un pionnier particulièrement affamé résonne : « debout les garçons, on vous attend pour manger ! ». La réponse ne se fait pas attendre « gnnnn mmmh gnnn ». Tamandua, satisfait par cette réponse exprimant un réveil soudain, tourne les talons et retourne au lieu du déjeuner, bientôt suivi des limaçons endormis. Aujourd’hui est une grosse journée : on va aider Patrick à organiser une fête qui se déroulera ce soir. Il a l’air complètement paumé, mais heureusement il peut compter sur une équipe de motivés à ses côtés !… Non, je ne parle pas de nous, mais il peut compter sur nous aussi ! Enfin, seulement quelques uns… Enfin bref, on fera ce qu’on peut ! Après un délicieux déjeuner, suivi non loin par un somptueux dîner aux couleurs de notre nouvelle patrie, nous fonçons aider Patrick !
Les tâches sont mixtes : préparer la friteuse pour les cornets de frite ce soir qui seront servis par l’équipe Ocicat Malamute Pika, réaliser des goals de foot dans le jardin de Patrick, et préparer tables, bancs et autres détails. Ce petit monde s’active, et une fois que des jeux en bois sont installés dans le jardin, la rigueur et la motivation caractéristique de notre belle bande de vainqueur s’évapore. Leur objectif est simple : réussir le défi sur un jeu en bois que Patrick leur a fixé. Et après moins d’une heure, ils ont réussi ! Ça c’est une belle brochette hein ti
Après une petite pause l’après midi, nous remontons lors de la fête aux alentours de 18h. Il y a pas mal de monde pour un petit village, et l’ambiance est champêtre et bon-vivant. Une fois que la tâche friteuse est terminée, le groupe profite de ce petit moment festif. D’une part, un groupe de musiciens est présent pour mettre le feu (et c’était top !), et d’autre part, un groupe de moutons s’est échappé de leur enclos pour finir dans le village. Il ne fallait pas en dire davantage pour motiver notre belle bande. Armés de morceaux de pain sec et scandant « pili pili pili !! » partout dans le village pour attirer ces animaux touffus. Après une aventure de recherche et de « je t’aime, moi non plus », les pionniers courent avec les moutons, triomphant, à travers la fête direction l’enclos, sous les applaudissements de tous les villageois. Bravo les gars !
La fête continue à se dérouler tranquillement, et une fois que les musiciens ont fini leur travail, une invitée surprise entre en piste. Cumatanga la violoniste demande gentiment le violon de la violoniste et commence un petit solo, gênée mais pourtant sans manquer d’assurance une fois qu’elle se concentre. C’est la première fois pour beaucoup qu’elle joue devant nous, et cela ne manque pas de nous émouvoir. Certains vont ensuite dormir, alors que d’autres continuent à festoyer jusqu’à pas d’heure. Certains le savent, le réveil va être rude, car demain matin à 6h, une équipe de courageux prennent leur revanche contre la météo et partent en randonnée dans la montagne !
Et en effet, ça pique. 6h du matin, le réveil des braves sonne, et après un déjeuner rapidement englouti, l’expédition peut commencer ! Une équipe de choc attend la nature : Tamatia la maman, Malamute le cartographe, Aïdi la mal réveillée, Sotalia qui-crie-quand-elle-voit-une-grenouille, Beira Bebey, et Tamandua le sublime, El magnifico, osuprema animatora,… Enfin bref. Une fine équipe. Une grande montée à l’ombre et la fraîcheur de la forêt nous permet de nous hisser tout en haut de notre montagne, et d’y contempler un magnifique paysage, et ça ne laisse pas indifférent. Durant notre périple, nous atteignons de beaux points de vue, et nous maisons aller à rêver, à imaginer la distance qui nous sépare de certains sommets, et à nous rendre compte à quel point nous sommes petits. La tête bien remplie de souvenirs et d’humilité, nous rentrons gentiment après 4 heures de marche, dont le chemin a été brillamment orchestré par Malamute. Nous allons profiter désormais de notre dernier jour chez Patrick, et nous reposer avant demain, jour qui symbolise le passage à la deuxième partie du dernier camp des pionniers.