Le regard porté vers l’horizon, brûlant d’envie à l’idée de parcourir les vastes plaines qui s’offrent à eux, un petit groupe d’intrépides aventuriers se destinent à une grande promenade. Il est 6h du matin, le réveil sonne, il est temps de partir pour découvrir la région et ses alentours. Tamandua se réveille, observe avec attention le ruissellement de l’eau sur sa tente et écoute le doux chant du tonnerre bombarder la vallée. Tamandua se rendort, ce sera pour un autre jour. Après cet échec cuisant, où tout le monde a pu dormir 3h de plus que prévu, le village se réveille. Aujourd’hui, c’est détente, Patrick n’a pas de tâche à nous confier, car demain ce sera beaucoup moins détente. Alors aujourd’hui, on va profiter, et il y en a des choses à dire sur la journée que nous allons vivre !
Pris par la passion ardente du jeu du loup garou depuis notre plus jeune âge, nous n’avions jamais vraiment exploré tout le potentiel de cet espèce de joyeux briseur d’amitié. En cette matinée, nous décidons donc de partir à l’aventure, non pas des vallées qui nous entourent, mais plutôt des règles de ce jeu sordide où les gens les plus influents, charismatiques et beaux meurent au premier tour, lâchement tués par ceux qui n’ont pas ces qualités, sans doute par jalousie. Enfin bref. Nous tâtonnons de nouveaux rôles, créant un sentiment de réjouissance chez la plupart d’entre nous. Bon ça se prend un peu la tête sur les règles, ça crie un peu, mais c’est ça, la joie du loup-garou. Sur ce temps là, Ocicat nous fait encore un repas incroyablement bon. Qu’est ce qu’on mange bien ici !
Peu après midi, le soleil disparaît et prend un malin plaisir à ne plus apparaître à nos yeux pour un long moment. Une pluie torrentielle s’abat sur nous, et les orages grondent violemment. On est habitué ! On en profite même pour mettre la vaisselle dehors. Qui sait, avec un peu de chance, ça se lavera tout seul ! (spoiler : non.). Alors que Aïdi et Tamandua jouent au foot avec une balle qu’ils vont bientôt perdre en tirant trop fort, et qui a failli heurter de plein fouet le visage de maman Tamatia, un nouveau bombardement s’opère sur nos tronches. Des grêlons de la taille d’une pièce de 1€ s’abattent sur le toit en tôle qui fait un bruit assourdissant, à tel point que pendant une bonne demi-heure, plus personne ne parle simplement pace que le son ne parviendrai à aucune oreille, même attentive.
L’heure tourne et les nuages s’effacent pour laisser place au soleil. Les animateurs laissent leurs gentils animés jouer entre eux et battre la carte, pour aller profiter du nouveau-venu soleil et se dorer la pilule. On est en vacances, merde. Et puis il faut bien se reposer, car ce soir, ça va être fatigant, une grosse activité nous attend : on mange pizzas 😀
Un petit resto de pizza est situé non loin du village aux traditions italienne, cela en est tellement excitant que Ocicat ne peut contenir la boule d’énergie qu’il est et décide de prendre Tamatia pour victime. Sans prévenir, il commence à lui courir après, et les cris de terreur amusés de Tamatia rejoignent bientôt les cris de joie de ceux qui assistent à la scène : Ocicat vient de glisser et de tomber lourdement sur le sol. Bien fait !
Une fois cette délicieuse pizza engloutie, une équipe de courageux foncent faire la vaisselle alors que le ciel est de nouveau menaçant. Ces braves pionniers, une fois arrivés en haut, s’affairent au travail en contemplant au loin les gigantesques éclairs qui déchirent le ciel. Une fois que les premières gouttes tombent, ces plongeurs de l’extrême s’activent et terminent pour ensuite courir avec toute la vaisselle dans les bras afin d’éviter de se prendra la douche froide. Arrivés juste à temps, ils contemplent non plus les éclairs mais les trombes d’eaux, fiers et heureux de leur travail. La soirée s’enchaine encore sur quelques parties de loup-garous, où Sotalia nous explique comment elle a su que quelqu’un était loup-garou grâce à un voyage dans le temps. Sauf qu’il n’y a pas de voyage dans le temps dans les règles du loup-garou. Le fou rire était intense, et le jeu s’enchaine sur une mort de Tamandua au tour 0. Jeu de merde.
