L’horloge de la Casa del Tempo égrène inexorablement les secondes, et nous voilà déjà au jour du départ. Ce jour tant redouté est arrivé comme une ombre silencieuse dans l’adorable hameau d’Altana, signalé par le tintement lointain de la cloche annonçant la fin de notre séjour. Le lever du jour nous surprend encore endormis, se préparant à partir. Nous replions nos affaires, une certaine mélancolie se dessinant dans nos sourires. Nous nous rassemblons une dernière fois avec Patrick, une figure que nous avons appris à apprécier et à laquelle nous nous sommes attaché. C’est un au revoir, mais un adieu semble plus juste. Ces quelques instants nous permettent de revisiter les souvenirs précieux que nous avons forgés ici, dans ce lieu si pittoresque. Avec des cœurs lourds, nous lui offrons un foulard griffonné de nos noms, une relique de notre temps passé ensemble. En réponse, il fait une promesse, celle de planter un arbre, un témoin muet de notre passage, autour duquel il attachera ce foulard. Ce sera notre empreinte durable dans ce coin isolé niché dans les montagnes italo-slovènes. Nous embarquons ensuite dans la voiture, un regard en arrière. Des trains nous transportent ensuite, d’un endroit à un autre, chaque gare devenant rapidement une autre image dans notre album de souvenirs. Ce dernier adieu matinal, aussi effervescent que la rosée, est déjà un souvenir lui-même. Tandis que le Casa del Tempo s’éloigne de notre vue, un nouvel élément arrive en ligne de mire : un jacuzzi.
Mais pas le temps de niaiser fi ! Nous voilà arrivés après une nouvelle aventure motorisée à Pontedera, à 5km de notre nouveau chez-nous temporaire. Le propriétaire a accepté de venir nous chercher et de nous amener à la villa que nous allons occuper. Sur le trajet, il nous déballe un peu sa vie et son orientation politique, « Fucking American bastards ! » nous dit-il un sourire aux lèvres. Une fois arrivés, nous visitions et nous lançons dans la préparation de notre premier repas !
Après une longue nuit de repos, ponctuée par une partie de belotte ou l’autre, nous nous réveillons vers 11h (si si…) et nous préparons pour l’élément le plus convainquant de la villa : le jacuzzi ! Et vu que les doigts d’honneur sont devenus la nouvelle religion sur les photos (la faute à Tamatia …), il ne faut certainement pas prendre personnellement la photo suivante !
Dans notre nouvel écrin de sérénité niché au cœur de l’Italie, nous continuons à nous délecter de l’abondance du soleil et du charme culturel italien. Certes, la fatigue se fraye parfois un chemin, en souvenir de ces jours animés chez notre cher Patrick. Cependant, le temps de la relaxation et du réconfort est enfin arrivé ! Les jours à venir promettent d’être emplis d’excursions riches en découvertes. Nous explorons les merveilles architecturales de Florence, les mystères inclinés de Pise, et la tranquillité des plages dorées de Livourne. De plus, une kyrielle d’activités orchestrées par nos animateurs enthousiastes est prévue. La fin du camp se profile à l’horizon, dans sept jours pour être précis, mais nous avons toujours le temps de savourer chaque instant qui s’offre à nous. Alors, profitons pleinement de la magie de l’instant présent !